Une étude affirme que fumer du cannabis pendant l’adolescence ne nuit pas à la santé plus tard

Une nouvelle étude publiée par l'American Psychological Association des États-Unis affirme que fumer du cannabis durant l'adolescence n'est pas lié à des problèmes de santé physique ou mentale qui peuvent apparaître plus tard pendant la vie des consommateurs. 

La recherche a été lancée par plusieurs scientifiques de l'Université de Pittsburgh et de l'Université de Rutgers, qui ont étudié les effets de la plante sur plus de 400 hommes âgés d'environ 30 ans et divisés en quatre groupes : ceux qui n'en consommaient pas pendant l'adolescence ou qui le faisaient occasionnellement, ceux qui en consommaient habituellement, ceux qui n'en ont fumaient que lors de cette période ou ceux qui ont commencé à un âge plus avancé.

Les experts ont déterminé qu'il n'existe pas de différences significatives entre ceux qui étaient des consommateurs assidus et ceux qui avaient peu de contact avec la plante, « indépendamment de la quantité du cannabis ou de la fréquence de son utilisation » durant cette étape, a expliqué Jordan Bechtold, l'un des chercheurs de l'étude. Seuls certains symptômes en petit pourcentage ont été détectés chez les personnes ayant participé à l'étude, même s'il n'est pas clair que cela soit lié à l'herbe ou à d'autres facteurs.

La récente découverte fait sauter l'un des mythes les plus fortement ancrés par rapport à l'herbe, qui suggère que ceux qui en consomment à un âge précoce peuvent souffrir de diverses maladies respiratoires (tel que l'asthme et des allergies), de dépression, d'anxiété, d'altérations de la tension artérielle et de troubles de l'état d'esprit. Il s'agit également de l'un des très rares rapports clairement opposés aux traditionnelles recherches qui alertaient des innombrables risques supposés de ce produit pour la santé.

Les conclusions pourraient favoriser la légalisation du cannabis dans une multitude d'endroits aux États-Unis. Ce changement progressif qui est vécu dans le pays fut l'élément qui a motivé ce groupe d'experts à analyser quels pourraient être (ou non) les conséquences sur cette tranche d'âge. Betchold affirme que l'intention était d'aider et d'informer sur un sujet controversé à un moment clé pour la réglementation.