la vaporisation 12 etude des differences entr

La Vaporisation (1/2): Etude des différences entre fumées et vapeur.

  • Le mode d’administration ou de consommation le plus utilisé à travers le monde reste encore le fait de fumer. Induire la combustion de fleurs ou de résine de cannabis via joints, pipes, bangs, shiloms ou autres, permet l’augmentation de température considérable de la matière et donc des principaux composés cannabiques (cannabinoides et terpènes), et leur passage à l’état gazeux. Ce passage nous permet l’assimilation sanguine de ces composés via les poumons.
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Cependant cette combustion produit également des composés toxiques (monoxyde de carbone, naphtalène, benzène, toluène…) tous étant nocifs pour les tissus cellulaires humains, et à long terme leur entrée en contact avec nos cellules peut engendrer des complications pulmonaires, d'une nocivité modérée (bronchites, irritations des voies respiratoires…) ou à plus grande importance, la dégénération cellulaire et la formation de tumeurs parfois très difficilement curables, voire incurables.

Le problème posé pour certains utilisateurs de médicaments à base de cannabinoides de synthèse ou naturels est que l'effet (calmant, analgésique, anxiolytique…) ressenti est beaucoup plus faible que celui ressenti lorsque ces patients fument du cannabis. Malheureusement si d'un côté les effets induits par le fait de fumer sont plus effectifs, de l'autre ils sont plus toxiques et peuvent nuire à la santé des personnes consommant ; ce qui n'est pas du tout désiré pour des personnes déjà malades.

Il existe plusieurs méthodes ne produisant pas de combustion et permettant le passage des principaux principes actifs cannabiques à l'état de vapeur.
La vaporisation ainsi nommée, s'utilise grâce à un appareil chauffant et produisant un flux d'air à une température comprise entre 130 et 225°C passant au travers de l'échantillon à vaporiser. (La combustion et libération des composés toxiques se produit dés 230°C).
Le volume d'air produit contenant les cannabinoides est alors inhalé par la personne. Ce mode d'administration est parfois préféré pour son effectivité, par exemple lorsqu'un traitement oral en capsules est prescrit pour des nausées et vomissements.

Plusieurs appareils appelés vaporisateurs sont actuellement sur le marché, mais un seul a subi des tests en laboratoire et a servi également pour effectuer des tests cliniques. Son nom est un des plus connus : le Volcano®.

Ce vaporisateur est un des premiers à avoir été mis en vente, et s'est perfectionné durant des années. Il est capable de vaporiser les principes actifs du cannabis et d'autres plantes sous forme végétale naturelle, mais également sous forme de résine ou extraction grâce aux filtres adaptables. Pour juger de sa capacité thérapeutique plusieurs expériences ont étés réalisées sur ce vaporisateur, afin d'en définir sa fiabilité. L'appareil doit être capable d'administrer une même dose, de la même manière, plusieurs fois. Et bien sur qu'il n'y ait pas de différences entre appareils.

La Division de Pharmacognosie de l'institut de biologie de l'université de Leiden aux Pays-Bas s'est chargée de cette mission et en a publié les résultats.
Les scientifiques ont donc voulu tester tous les facteurs pouvant perturber la bonne reproductibilité des vaporisations afin de définir un protocole pouvant s'appliquer à un usage clinique.

De toutes ces expériences l'équipe de recherche en a conclut qu'il existe des différences entres appareils, mais tous arrivent à température de chauffe, et tous délivrent la même quantité de THC à 6% prés. La condensation qui peut se former en 5 minutes dans le ballon ne représente qu'une perte de 2% sur la totalité de cannabinoides vaporisés, et l'effectivité de la vaporisation de la dose chargée dans l'appareil est à peu prés de 54%, c'est-à-dire que 54% du THC chargé initialement sera réellement présent dans le ballon à l'état de vapeur.
Il est dit que l'effectivité en fumant se situe entre 34 et 69%, comprenant dans cette fumée tous les composés toxiques qui ne sont absolument pas présents dans la vapeur car pas de combustion.

La vaporisation diffère également des autres modes d'administration car elle ne subit pas de métabolisation directe comme pourrait le subir un traitement en capsule ou en spray oral. Cet aérosol (vapeur) a été testé et approuvé pour le tétrahydrocannabinol, mais les effets thérapeutiques du cannabis ne sont pas liés seulement au THC.
Ceci offre une possibilité d'étude future quant à la combinaison de plusieurs cannabinoides.

Evaluation of a vaporizing device (Volcano®) for the pulmonary administration of tétrahydrocannabinol. Arno Hazekamp et al., Journal of Pharmaceutical Sciences Volume 95, Issue 6, pages 1308–1317, June 2006.

29/10/2013

Commentaires de nos lecteurs

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  1. 4 sur 5
    Amnesia, abondante ,vigoureuse,facile &quelle bonne découverte ,effet strong !

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