Près de 200 députés de toutes les idéologies ont signé un projet visant à légaliser le cannabis en Italie

  • Le texte doit encore être présenté au Parlement. Il devrait autoriser la possession de petites quantités de cannabis, la culture pour des fins récréatives et thérapeutiques puis la création d'associations. La principale opposition provient du parti d'extrême droite.

Plus de 220 parlementaires italiens de différents partis ont soutenu un projet de loi visant à réglementer le cannabis. L'initiative vise à approuver l'usage et la consommation dans les lieux privés ainsi que la vente au sein d'établissements dans ce pays.

Le sénateur et le secrétaire-adjoint d'état, Benedetto Della Vedova, est le principal promoteur d'une règle qui a passé plusieurs mois sur la table. À l'heure actuelle, les législateurs des partis, démocrate, de gauche, écologie et liberté, mouvement 5 étoiles, et grandes autonomies et même la conservatrice Forza Italia ont soutenu Della Vedova. Sa proposition a commencé avec 60 adhérents de formations opposées, et aujourd'hui, le nombre s'est presque multiplié par quatre. Cependant, tel que l'a expliqué le sénateur lors d'une conférence de presse, il faut encore résoudre la démarche parlementaire.

Parmi d'autres aspects, le texte interdit la possession du cannabis aux mineurs, mais les personnes de plus de 18 ans peuvent maintenant en posséder une petite quantité, moins de 15 grammes dans leur domicile et cinq grammes dans la rue. En revanche, la consommation dans des lieux publics ou ouverts au public est interdite.

De plus, chaque personne pourrait avoir chez elle jusqu'à cinq plantes, en informant préalablement les autorités et en s'associant à des entités qui auront un maximum de cinquante membres. De la même manière, le projet envisage aussi l'auto-culture à des fins thérapeutiques, car tel que l'a expliqué le politicien, « l'accès est difficile pour certains malades ».

Pour l'instant, les plus critiques sur ce projet de loi sont les politiciens d'extrême droite qui considèrent qu'il faudrait d'abord réglementer la prostitution avant le cannabis car « le sexe ne fait pas de mal, mais le cannabis si ».

16/07/2015

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