La vente légale de cannabis dans les dispensaires est en train d’en finir avec le marché noir

  • Les consommateurs de certaines parties des États-Unis ont de la chance : ils peuvent se procurer de l’herbe auprès d’établissements munis de licences, sans devoir passer par des voies illégales. Près de 90 % des usagers des États n’ayant pas légiféré sur la plante doivent eux, recourir aux marchés illicites.

Petit à petit, certaines parties du monde optent pour la légalisation du cannabis et offrent la possibilité à de nombreux usager d’en acheter dans des dispensaires, de manière totalement régulée et sûre. Cet état de fait est en train de bouleverser les modes de consommation et le secteur cannabique en bénéficie directement, tandis qu’ils affectent ceux qui essayent de vendre par des moyens détournés.

Conséquence, au moins aux États-Unis, presque 70 % des consommateurs du cannabis des États qui l’acceptent, l’achètent directement chez les dispensaires et autres boutiques spécialisées pourvus de licences ou, la cultivent légalement à domicile, d’après une enquête menée par le Marijuana Business Daily. À l’inverse, seuls 17 % d’entre eux s’en procurent sur le marché noir (ou en complément du marché légal).

De plus, dans ces États où la réglementation n’a pas encore été initiée, 81 % des consommateurs se voient obligés de l’acheter directement dans des circuits illégaux, tandis que 7 % préfèrent faire pousser les plantes à la maison, pour éviter de dépendre de produits à la qualité douteuse.

Ces différents chiffres ont été obtenus à partir d’une enquête réalisée en juin auprès plus de 1 600 usagers de cannabis médical ou récréatif de tout le pays. Ils mettent clairement en évidence que la régulation, aussi bien du cannabis récréatif que thérapeutique, aide les usagers à améliorer la qualité du produit qu’ils achètent et à se rendre dans les meilleurs endroits, qui sont aussi les plus appropriés.

Les experts considèrent que ces données aideront les consommateurs à renforcer leurs exigences de légalisation à l’avenir. Cependant, ils affirment également que le commerce illicite et la vente illégale de la plante ne disparaîtront pas complètement, même s’ils croient que leur influence peut être réduite jusqu’à devenir dérisoire.

17/09/2015

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